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INTERNET AU SENEGAL

samedi 12 janvier 2013

TIC, communication des centres culturels de Dakar : Le palme à l’Institut Senghor, le bonnet d’âne à Blaise Senghor


Comme nombre de structures culturelles de Dakar, l’Institut français (ex-CCF), la Maison de la Culture Douta Seck et le Centre culturel Blaise Senghor sont présents sur le net, notamment sur les réseaux sociaux. Mais avec des fortunes de visibilité différentes. EnQuête en atteste...
Au Sénégal, lorsqu’il s’agit de présence sur la toile, on constate souvent que la visibilité d’une structure culturelle est directement gérée par son chargé de communication. Ainsi, page Facebook, site web, compte Twitter et autres sont généralement mis à jour par une seule personne, même si celle-ci peut bénéficier, d’un point de vue technique, de l’appui d’un informaticien. Et cela influe grandement sur la réactivité desdites plate-formes…
En prenant l’exemple de la Maison de la culture Douta Seck, du Centre culturel Blaise Senghor et de l’Institut français Léopold Sédar Senghor, les trois centres culturels les plus connus de la ville de Dakar, il est facile d’avoir, en terme de connectivité, une assez belle illustration des stratégies employées dans le secteur de par les contenus, médiums et cibles des communications en question.
Et si on classait les trois espaces culturels ’’par ordre d’arrivée’’, la 1ère place reviendrait probablement à l’Institut français. Bénéficiant de la logistique du Réseau des Alliances françaises, l’ex-CCF compte à son actif un site web (commun néanmoins à tous les Instituts français du pays), une page officielle sur Facebook et un compte Twitter. Seul bémol, les mises à jour présentes sur le site sont strictement liées à la programmation de l’institut, et ne permettent ainsi pas à l’institut de tirer avantage de la plate-forme quant à la mise en ligne de contenus multimédia. Cela n’enlève rien au mérite de ladite structure, qui, au moins, a fait l’effort de proposer, de manière homogénéisée, une pluralité d’interfaces à son public.
Vient ensuite la Maison de la culture Douta Seck qui ne dispose pas d’URL attitrée. Mais le centre sis à la Médina est très actif sur Facebook : ’’Nous disposons d’une page dédiée aux activités de notre Café des Arts en plus de la page officielle ‘standard’ de la Maison de la culture’’, explique Lat Ndiaye, le régisseur de la structure. Il n’oublie pas de dire qu’en plus de ce volet ’’officiel’’, la Maison de la culture dispose d’autres interfaces de communication, dont la page personnelle du régisseur lui-même, la page du groupe ’’Centre Aéré de la Maison de la Culture Douta Seck’’ et celles de ses différents démembrements dédiés à la formation, à l’instar de la page ’’Maison de la culture Douta Seck côté musique’’.
’’Ndaare’’ (dernier) du trio, le Centre culturel Blaise Senghor ne mériterait presque pas qu’on en parle. Certes, la structure (qui, rappelons-le, est un centre régional) possède une page Facebook mais celle-ci n’est pas mise à jour (elle ne l’a à la limite jamais été). Pis, ladite page n’est pas une page ’’entreprise’’ mais ’’personnelle’’, ce qui cause un bon nombre d’incongruités à l’exemple du fait qu’on peut, dans le volet ’’informations’’ du profil, lire que le Centre serait ’’de sexe masculin’’… Ben voyons !
Sophiane Bengelloun
(Source : L’Enquete, 12 janvier 2013)

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